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Poèmes du poète noir
20 novembre 2006

EPHEMERE

Les feuilles des arbres dorés se balançaient,
Humides. Oubliée, une petite feuille glissait.
Tombe, petite feuille, sous la pluie incessante,
Dans une rue sombre tellement insignifiante!

Et je passais par là, dans cette rue obscure,
La lune n'était pas là, est-ce de mauvais augure?
Plus rien ne se distinguait, plus rien n'existait.
Coupée du monde, isolée, une petite fille passait.

Les cheveux s'envolant et les larmes ruisselantes,
Une petite fille courait, petite feuille tombante,
Echo de l'âme cachée dans un capuchon,
Le vent soufflait, un parapluie s'envolait vers de meilleurs horizons.

Petite fille courait, le visage sans couleur,
Sous l'averse, sur la route, on entendait un chauffeur,
Trop tard déjà, la fillette, le visage pâle, Ho !
Elle contemplait sa mort arriver, sous les nuages hivernaux.

Ploc ! Une goutte d'eau tombait pour sceller un malheur,
Un corps étendu, inerte, sous un manteau, un corps sans chaleur,
J'étais là, triste et seul dans la nuit,
Je me souviens encor de ce jour de pluie.

Léo


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Commentaires
R
Votre poème est d'une rare beauté. Bravo! Vous écrivez bien ^^ <br /> <br /> Rudy B(Poète'Noir)
Poèmes du poète noir
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