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Poèmes du poète noir
23 août 2005

Confrontations

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Pourquoi la poésie est elle un art ?
Elle l'est car elle émèrge du plus profond de soi.
Tel un Picasso qui peint sa toile ;
Un Van Gogh qui se décrit ;
Un Mozart qui raconte sa vie en musique
La poésie est belle ou triste, elle est comme celui qui l'écrit.   

Léo                                                                                             

van_gogh
                                       Van Gogh

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Je suis là

Je le reste

Je suis enraciné comme un chêne

Je regarde les gens passer

Mais tu n’es pas là

Pourquoi ?

Je m’interroge

Toi qui m’aime comme je suis

Tu es partie

Je suis triste, impuissant

Je reste enraciné

Comme un chêne

Dans mon monde de tristesse

Je ne sus pas comprendre tes avertissements

Tes cris de détresse

J’étais là

Enraciné dans mon monde

Et je n’ai pas compris

Et je t’ai perdue !

Léo

paysages_lathus_010

                  

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Quand tu m’as quitté, j’étais triste alors j’ai pleuré.

Pleuré, pleuré, pleuré

Toutes les larmes de mon cœur

J’ai marché

J’ai marché en pleurant

Je suis parti loin pour oublier

Et une fois que j’avais sombré

Que je m’étais perdu

Et que je ne pouvais plus pleurer

Tu n’avais toujours pas réapparu

Alors là ……..

…………..J’ai bu

…………..J’ai fumé

…………..J’ai dealé

…………..J’ai volé.

Et je me suis aperçu que je ne pleurais plus

Alors j’ai continué jusqu’au jour où je me

Suis fait enfermer

Alors là j’ai commencé………….

…………………Commencé à m’interroger

…………………Commencé à regretter

…………………Commencé à pleurer

…………………Commencé à écrire

Au début les larmes revenant

Tombaient sur ma feuille                                                                                                                                    

Elles me réconfortaient

Puis quand elles se sont arrêtées

J’ai été libéré

J’ai continué à écrire

Mais mes larmes n’étaient plus là

Et vite cela devint monotone

Et puis j’ai recommencé

………………J’ai bu

………………J’ai fumé

...........J’ai dealé

………………J’ai volé

Mais là je t’ai revue

Tu ne m’as pas reconnu

J’ai pleuré, pleuré, pleuré

Puis j’ai réécrit

J’ai réécrit jusqu’à ma mort.

Léo

  photo_0012

         

   

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Je t'aime
Je l’ai su dès que je t’ai vue
Tu restes dans mon coeur
Un amour enfantin
Un premier amour
Mon premier baiser
Ma première satisfaction
Mais aussi ma première déception
Tu fus ma première fois
Et tu le resteras
Gravée dans la roche
Gravée dans mon cœur

De ces lettres rouges.

Léo

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Rosa

Elle regardait le monde en noir et blanc

De ses yeux verts, elle se souciait peu

Des guerres

Des querelles

Des conflits politique

Des conflits familiaux

Elle regardait le monde en noir et blanc

Elle adoucissait les mœurs

Elle nous regardait en se disant :

Pourquoi les hommes sont-ils si compliqués

Quand ils pourraient vivre comme des chats.

Léo

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Dans un noir incessant luisait une bougie
La plume éclairée par la faible lumière
Laissait apparaître un poème
Un poème qui pleurait
Qui pleurait l'amour
Qui pleurait la mort
Qui pleurait la joie

Léo

photo_003_rema

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je me suis perdu
très loin dans mon coeur si grand
je me suis perdu si profondément
que je n'apercevais plus que la ptite lumière rouge
elle était partout
dans tout les coins de mon coeur
même dans les endroits les plus sombres
il yavait la ptite lumière rouge
quand je m'approchais elle reculait
et quand je reculais elle s'approchait
et un jour elle c'est laisser approchée et j'ai vu ton visage.

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Tu es comme le brouillard
Tu est là
Je te vois mais je ne peux pas te toucher
Tu me regardes avec tes yeux brumeux
Je t'embrasse
Tout les matins
Mais tes lèvres me paralysent
Elles sont froides
Elles me glacent
Me pétrifient
Et tes yeux me déshabillent
Je rougis
Mais tu restes d'une froideur acre
Je pleur !
Là tu apparaîs
Sous ta beauté au grand soleil
Un soleil qui se confond à toi
Un soleil qui luit de mille feux
Et là alors je me retrouve au pays des merveilles

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dès que je t'ai vu mes yeux se sont ouverts
ils se sont mis à briller, briller comme un soleil
avec une telle intensité que tout m'est apparu
n'avais je pas raison de te regarder
et de me laisser envoûté

Je ne rêvais pas tu étais bien là
Et si bizarre était cette sensation

Que de T'Aimer avec le cœur
et non avec les yeux.

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Poème poésie poète vers rime
Ma vie n'est plus liée qu'a ça
Elle s'accroche à une fil d'acier
Un fil fin mais solide
Elle s'accroche à la poésie
Elle ne vit plus que de ça
Ma vie est triste
La poésie c'est la petite bougie
Qui éclaire mon cœur noir de cendre
Mon cœur, du moins ce qu'il en reste
Il est noir et néfaste
Je pleur, mes larmes son toujours là
Comme dans tous mes vers
Toutes mes poésies
Elles font partie de ma vie
Je ne suis plus homme
Je suis néant
Et je meure, je meure lentement
Dans l'agonie de mes tourments
Je suis ivre d'angoisse
En manque de vie
Ma plaie ne veut pas se refermer
Au contraire elle s'ouvre
Et s'infiltre en moi
Tel du poison
Sauver moi de cette décadence                                                         .
Si longue et si douloureuse
Je me vois sombrer
Je ne rêve plus
Je ne dors plus
Et quand je ferme les yeux
Les visions qui me harcellent
Me font crier
Crier ma vie.
L'apogée est une des dernières choses qui me reste.
Je rends mon dernier souffle
Mon dernier souffle de déchéance.

Léo

images1

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La mort rime en noir

La mort est le défouloir
Des dieux pleins de gloire
Heureux du désespoir
Leurs yeux sont miroir
Des pires histoires
La faucheuse est un pion sur l'échiquier noir
Elle met échec et mat les âmes pleines d'espoir
Elle sème la mort sans se laisser émouvoir
Mais ce n'est qu'un petit pion dérisoire
Tous ceci est illusoire
Ces dieux ont besoin d'un mouroir
Voici mon histoire
.........
Mais surtout n'oublie pas
.........
Que la mort est un jeu barbare
......... Au milieu de tant d'autre            

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La mort (acrostiche)

L à au loin
A u bout d'un chemin

M a vie s'est arrêtée
O u plutôt contemplée
R egarde le miroir
T out de moi a changé

E t disparu lentement
S ous le bruit du silence
T out ce qui me restait

T ristement je l'avoue, je m'en suis retourné
R etourné au bout du chemin
I névitable cul de sac
S ur ce chemin de ma fin
T out s'arrêta en silence
E t c'est ainsi que je l'ai rencontrée,

La mort

Parlons des sujets qui fâchent ?
Raconter, raconter!
Je ne suis pas d'humeur à raconter
Raconter ma vie
Personne ne voudra l'entendre
Ma vie si peu importante
Je vis au milieu de millier de gens
Gens ne connaissant pas mon existence si peut attrayante
Je m'en vais
M'en vais rejoindre des oreilles en mesure de m'entendre
M'en vais verser
Mes dernières larmes
Larmes d'euphorie
Larmes angoisse
Larmes qui sont mon dernier compagnon
Qui m'accompagnent partout où je passe
Pourquoi pleurer alors que l'on a la chance de vivre, pourquoi coulent-elles en ces moments si émouvants, pourquoi les gens sont parfois si méchants ?
Pourquoi tant de questions qui resteront sans réponse ?
Pourquoi tant de pourquoi ?
Pour nous répondre il faudra un temps auquel personne ne survivra
On s'ouvre et on attend ...
On attend le temps qui ne s'écoule pas
partir loin d'ici partir pour ne revenir que quand ma foie intérieur sera guérie
C'est poétique ?
Devrait-ce l'être
Poète a la naissance nous sommes, mais alors les gens qui savent exploiter ce don sont trop rares 

Des dons rares mais si importents

Importants bien sur il sont Le monde est si triste des fois et si joyeux de temps en temps
Pourquoi des changements si soudain
Telle est la vie pourquoi si injuste elle est ?
Pleurer je veux
Mais je ne peux
Voila ça y'est j'ai tiré ma révérence, je me retourne avec mes larmes, mes sœurs , mes sœurs de foie
La vie si belle et si dure ...
Quelle est sa vraie facette
Dure, injuste
Belle, juste
Je te souhaite de ne pas la voir comme moi
Mais de la voir en rose bercé par les illusions
Mais si un jour tu ouvres les yeux
Alors comme moi tu verras la tristesse et la réalité,
au revoir
Que la vie serait bien si elle était... simple
Que le mot guerre n'existe pas
Que le mot pleur n'existe pas
Que le mot rire soit le meilleur
Que le mot ... seul et maltraité soit banni a jamais
                                                             leo    diane 

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Petit bonhomme, petit bonhomme

Sèche tes larmes et dit moi tout.

Je serai ton confident

Tu me diras toutes tes misères

Et je pleurerai avec toi

Tu me diras touts tes bonheurs

Et nous les partagerons ensemble

Je serai ton confident poète

Je chanterai tous tes bonheurs

Et j’écrirai tous tes malheurs

Avec ma plume inépuisable

leo

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C’est terminé

Mon soleil ne brille plus

Il s’est éteint

Et il termine sa course folle

Dans le cimetière du coin

Il a fini sont vol

Heureux d’avoir volé

Volé au milieu des plus grands poètes

Il enterre avec lui

Ses plus profonds secrets

Ses poèmes les plus secrets

C’est terminé

Il s’en est allé . 

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Mon cœur souffre

Il blêmit, il est fatigué par toutes ces balafres infligées par la vie

Je perds mes mots

Ils disparaissent, on me les vole, on me les prend

Pourquoi m’enlever mes mots, rendez les moi !

C’est triste.

Mes mots disparaissent.

Mère aidez moi vous qui étiez là pour moi.

Père toi qui m’aime, sauve mes mots.

Il me reste l’écriture sur la quelle je m’acharne

Mais maintenant c’est trop tard je suis condamné

Condamné à me taire et écrire

Mais écrire ce n’est rien sans la parole.

Je ne compte plus mes pages elles sont  vides de vie,

Ma parole n’est plus la pour chanter ma poésie

Maudites souffrances,

Vous m’avez tout volé.

Je vous haïes

De tout mon sang

De tout mon corps

De toute mon âme

Je ne souhaite  plus que de pouvoir vous haïr avec les mots

Vous haïr avec la poésie

Léo

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Quand les élement s'agitent 

Quand le vent souffles

Les maux  s’envolent

Les peurs se sauvent

Les cauchemars se cache

Et la tristesse disparaît   

Quand le feu crépite

Les démons surgissent

Le diable  raille

La joie s’échappe

Et la peur se glace

Quand la terre s’agite

Il n’y a  rien à dire

C’est quelle est en furie

Des erreurs des hommes

Des guerres des autres

Et des tirailles des  chiens

Quand l’eau  s’affole   

Ce n’est pas n’est pas bon présage

C’est que le malheur et là

Tapie  dans le feuillage

Tapie  dans nos peurs 

Et nos pires crainte

  Léo

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Soleil levant 

Soleil levant

Rime avec

Lune grésillante

Ralliement assommant

Bâillement matinal

Petit déjeuner trivial

Début de l’école

Début des rigoles

Fin de la nuit

Fin des bruits

Commencement des ennuie

Commencement des soucie

Départ de la vie

Fin des agonies

Léo

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Quand elle a rejoins les hauteurs

Quand elle a rejoins les hauteurs
Je ne pouvais plus pleurer
J’avais déjà versé toutes mes larmes
Dans un océan de misère
Qu’est la vie

Quand elle a rejoins les hauteur
J’ai crié
L’Echos de ma voie
Résonna dans les parois
De mon âme
En désarroi

Quand elle a rejoins les hauteurs
C’est mon cœur qui a pleuré
Pleurer en silence
Accumulent toute ma rage
Mais quand ma rage incontrôlable
Déferlera
Tel un océan sauvage
C’est la mort
Qui reculera

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Quand j'écrit

Quand j’écris

Je me libère

Me libère de mes souffrances

Me libère de mes secrets 

Me libère de mes angoisses

Quand j’écris

Je m’échappe

M’échappe du monde

Et je me réfugie dans le mien

Celui de la poésie

Je me réfugie dans mes écrits

Je pleur dans mes mots

Les larmes que je n’ai plus

Je crie dans mes vers

Avec la voix que je ne possède  plus

Et ma souffrance je vous donnent

Dans ces poème si fragiles

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Espace

Espace lointain mais si proche

Ou se reflete le brillant de tes yeux

Il y’a l’espace dans mon cœur 

Pour accueillir  tout ton amour

Mais pourtant il y’a cet espace

Qui nous sépare l’un a l’autre

Nous sépare de cette amour

Dans l’espace du temps

Cet une interface

Qui reste à franchir

L’espace d’une seconde

Et c’est fini

L’espace est une barrière

Mais aussi une passerelle

Qui rejoint nos cœurs

L’espace d’un instant

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La mort est une chose 

La vie en est une autre 

LA mort c'est la vie

La vie c'est la mort 

La mort c'est le debut de la vie

La vie cest la fin de la mort

Elle est morte

Mais elle vie dans mon coeur

La mort n'est pas triste

Car c'est la vie

La vie est morte

Quand la mort n'est plus vie 

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Cette nuit là

Le soleil illuminait mon cœur

Ta voix, que j’entendais chanter

Avec le chœur de la lune

Et la symphonie des grillons

Tu faisais hurler les loups

Mes cheveux volaient

Sous l’effet de ce vent de notes

C’était une musique triste

Et tu dansais

Avec les larmes des étoiles

La lune si attristée

S’éteignit

Et je m’endormis

leo 

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Dans le noir de tes yeux
J’ai vu un poème
Celui qui les faisait briller
De cette couleur malice
Il faisait battre mon cœur
A la vitesse de la torpeur
Il faisait danser mes sens
De ces vers fruités
Ces fruits défendus
Ces fruits convoités
Par les démons moqueurs
Et les anges intrépides
C’est le fruit d’Adam et Eve
Qui pousse dans tes yeux
C’est la vie toute entière
Que je rêve dans tes yeux
Et c’est tes yeux si brillants
Qui racontent l’infinie poésie
Mais moi ce que je veux
C’est exister à tes yeux

léo
 

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Pourquoi des gens méchants
Font des choses si cruelles
Des choses sans intérêt
Qui n'ont pas lieu d’être
Des choses qui rendent tristes
Et qui portent malheur
Ils verront le pire des endroits
Le cœur en colère
En colère d’être seul
Ragé d’être spécial
Et voulant une revanche
Sur la vie si méchante
Mais la meilleure des luttes
C’est celle de l’amitié
L’amitié sans rancune
L’amitié sans secret
Celle sans querelle
Celle qui bât des ailes
Les gens rancuniers finissent seul à errer
Mais les gens différents
Rencontrent leur espoir
L’espoir de la poésie
La poésie triste
Ou celle de l’amour
L’amour magique
Quant aux gens mis à part
Ils la comprennent et l’aiment
Mais ils sont écartés
Là, est le problème
Une personne diferente mais aussi mis à part
Fait des plus beaux poèmes
Et trouve la sérénité
Dans la poésie qui lui a tout donné
Donné des amies
Donné une fierté
Donné l’espoir de rêver
De rêver d’une vie
Dans le plus beau des mondes
Celui de la poésie.
 

léo

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la salle d'attente 

La salle d’attente
C’est un endroit vide
Où la morosité règne
Dans le pire des calvaires
Tu entends le silence
Le silence frêle
Celui qui te souffle au visage
Et te murmure la balade
De la plane solitude
Tu attends le verdict
Celui de la vérité
Et de la liberté
Avec les gens sceptiques
Les ombres apocalyptiques
Cette sensation, elle éradique
Celle de l’obstination
De la grande frustration
De devoir attendre et se taire
Dans cette guerre de misère
Les gens attendent que la porte s’ouvre
La porte de la délivrance
Et de la fin du silence
La porte de la sortie de secours
Celle sans retour
Mais remplie d’amour
C’est la porte à franchir
Pour pouvoir vivre la vie
 

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Dans un regard noir

J'ai vu une bougie

Qui brillait d'une lueur acre

J'y ai vu un souvenir

Qui glisser sur cet océan paisible

Qu'est le bleu de tes yeux

J'ai vu une larme

Qui roulait sur ta joue

Reflétant l'ombre

D'un amour déchu

Qui restera à tout jamais

Graver dans tes yeux

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Commentaires
S
C'est très beau.
R
Lors d'une promenade dans le minuscule cimetière d'un village perdu de la Normandie profonde, je m'attardai sur une large et vieille tombe de quelque notable décédé au début du vingtième siècle. La pompe désuète de la sépulture contrastait avec l'humilité des autres tombes. La pierre était érodée mais on y distinguait, gravé en forme de médaillon, un profil auguste indiquant l'origine sociale élevée du défunt. Avec ses allures d'empereur romain, le portrait du trépassé aux moustaches hautaines et distinguées surprenait parmi les stèles modestes qui l'entouraient.<br /> <br /> Je ne saurais dire pourquoi, cette tombe vaniteuse me toucha plus que les autres...<br /> <br /> J'essayais d'imaginer ce que fut la vie de cet honorable personnage, notaire ou huissier, banquier ou juge, inhumé à proximité de gens simples de la campagne normande. Ému par cet oiseau à moustaches d'un autre temps dégageant par-delà le tombeau, intactes, des ondes de mystère, je me perdais avec délices dans la contemplation de la demeure mortuaire en forme de lit à deux personnes, rappelant un grand livre ouvert. Vaste était la couche funèbre. Comme un drap de marbre jeté sur le mort, le suaire épais s'étendait bourgeoisement. Avec une profonde sérénité, une immense mélancolie. <br /> <br /> Sur la surface usée de l'ample pierre tombale je voyais le reflet matériel du ciel impalpable, le commencement tangible d'une éternité invisible, le promontoire de l'infini.<br /> <br /> Cette tombe démesurée, bien plus que les hésitants, misérables carrés où gisaient les pauvres gens tout autour, était comme la promesse tranquille d'une survie de l'âme, la certitude de trouver un astre au fond du trou, la foi affichée en lettres de roc que la mort n'est pas une fin où tout doit disparaître mais le passage d'un monde à un autre et qu'en tant que tel il était permis d'en témoigner le plus glorieusement possible... Telles étaient mes pensées au bord du gouffre. <br /> <br /> Somptueusement parée, la fosse du notable n'était pas vaine. Grâce à ses artifices, échos de l'invisible, elle m'a permis de regarder derrière la dalle et, au lieu de la pourriture, d'y voir de la lumière.<br /> <br /> Raphaël Zacharie de Izarra
M
"Dans l'agonie de mes tourments<br /> Je suis ivre d'angoisse<br /> En manque de vie<br /> Ma plaie ne veut pas se refermer<br /> Au contraire elle s'ouvre<br /> Et s'infiltre en moi<br /> Tel du poison<br /> Sauver moi de cette décadence .<br /> Si longue et si douloureuse<br /> Je me vois sombrer<br /> Je ne rêve plus<br /> Je ne dors plus<br /> Et quand je ferme les yeux<br /> Les visions qui me harcellent<br /> Me font crier<br /> Crier ma vie.<br /> <br /> L'apogée est une des dernières choses qui me reste.<br /> Je rends mon dernier souffle<br /> Mon dernier souffle de déchéance."<br /> <br /> étonnant poète noir... j'espère que tu continueras à écrire et à publier, je repasserai c'est sur<br /> (et fait pas comme moi, fait gaffe aux fautes)
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